Les acteurs politiques et de la société civile sous l’égide de Caritas Mali, étaient réunis le vendredi 18 et samedi 19 septembre 2IMG_3118015 dans la salle de conférence de l’hôtel ONOMO à Bamako, afin de lancer une réflexion sur les difficultés de la mise en œuvre de l’Accord pour paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant du ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, du représentant du maire de la commune III et l’Abbé Jean Marie Traoré vicaire général, représentant l’Archevêque de Bamako, Président de Caritas Mali.

Le représentant du Ministre, M. Bagayoko, a commencé son allocution par remercier Caritas Mali pour son engagement indéfectible à accompagner l’Etat malien dès le début de la crise en 2012 à travers plusieurs actions dans le but d’éduquer et de sensibiliser sur la paix. Mr Bagayoko terminera son allocution en félicitant les membres du groupe de réflexion pour leur engagement et leur détermination à accompagner le Gouvernement dans la diffusion et la compréhension de l’Accord pour la paix pour les populations et surtout à contribuer à la mise en œuvre des dispositions de l’accord.

Quant à l’Abbé Jean Marie Traoré, représentant Mgr Jean ZERBO, empêché, l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, constitue un projet d’avenir pour toutes les maliennes et tous les maliens soucieux de la paix et du développement. Selon lui, la présence massive de hauts cadres politiques et des représentants de la société civile montre toute l’importance du thème proposé par Caritas Mali.

Durant deux jours à travers trois ateliers, à savoir celui relatif aux questions politiques et institutionnelles, aux questions de défense et de la sécurité  et aux questions de développement économique et social ; les participants ont échangé sur les difficultés actuelles de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et de la réconciliation issu du processus d’Alger. Au cours des débats, les participants ont dégagé des pistes porteuses de solution en proposant aux pouvoirs publics de déterminer un mécanisme d’implication plus grande des acteurs politiques et de la société civile dans la mise en œuvre de l’Accord. Il a été aussi question pour les participants d’appréhender la problématique de la mise en œuvre de l’accord, les enjeux et les défis du développement économique, social et culturel des régions du nord en vue de contribuer à la bonne compréhension, à l’appropriation et à la diffusion dudit Accord.

Au terme des travaux, le Secrétaire Général de Caritas Mali, Monsieur Théodore Togo s’est dit satisfait de la manière dont s’est déroulée la première table ronde organisée par sa structure et invité les participants à continuer et même approfondir la réflexion. Rappelons que plus d’une quinzaine de partis politiques (de la mouvance présidentielle et de l’opposition), des représentants de la société civile, des universitaires et des hommes de medias, ont pris part à cette table ronde.

Les participants ont tous apprécié l’initiative de Caritas Mali.

Service Comm Sab