Du jeudi  20 au vendredi 21 février 2020 Caritas Mali dans le diocèse de Ségou, à travers son Programme d’Appui à la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle des  ménages ruraux vulnérables dans les diocèses de Bamako, Kayes et Ségou, PASAN-BKS 1821, a procédé à la réception provisoire de quatre étangs Piscicoles.

La Caritas diocésaine de Ségou a réalisé ces étangs à : Bafo dans la commune rurale de Pelengana ; Marka Coungo chef lieu de la commune rurale de Marka Coungo; Beleko chef lieu de la commune rurale de Diedougou et à kendia dans la même commune. La réalisation de chaque étang a coûté environ 4 Millions de Francs CFA grâce au soutien financier de quatre Partenaires que sont : Caritas Norvège, Caritas Espagne, Caritas Innsbruck et Secours Catholique/Caritas France ainsi que la participation locale.

C’était en présence des autorités villageoises, communales, administratives, des comités/coopératives de gestion mise en place par le programme.
L’équipe Caritas Ségou était composée du Coordinateur Diocésain de Ségou, Abbé Robert DIARRA du Chargé Diocésain du PASAN, Arouna DEMBELE. Une délégation s’est déplacée spécialement de Bamako pour participer à l’événement. Elle était conduite par le Coordinateur National du PASAN, Armand KASSOGUE, de la Chargée Diocésaine du PASAN de Bamako, Delphine KY, du Chargé de Communication, Jean Christophe KONATE et un stagiaire en communication, Abbé Joachim SAMAKE.

La journée du jeudi 20 février 2020 fut consacrée aux réceptions des étangs piscicoles de Bafo et de Marka Coungo. Tandis que les étangs de Beleko et Kendia ont été réceptionnés le lendemain 21 février. Les bénéficiaires et les autorités locales tant civiles que religieuses  ont tous répondu à l’appel pour manifester leur gratitude à l’endroit de Caritas Mali.

Après les mots de remerciements le directeur du GIE TOELA, Monsieur Seydou TOE, qui avait en charge la réalisation, à travers un brillant exposé, a donné tous les détails de la phase de construction jusqu’à l’empoissonnent ainsi que l’utilisation et la gestion de chaque étang avant de répondre aux différentes questions posées.  La moyenne est d’environ 200mpour les dimensions de  20mX10m  avec 1m de profondeur ce qui correspond à  une capacité de stockage de 200 m3d’eau.

Il faut noter que chaque étang contient 1500 Silures « Silurus glanis » depuis quasiment un mois. Cette espèce est choisie en raison de ses propriétés de production et de résistance dans les conditions de pisciculturesurtout pour les bénéficiaires qui n’ont pas suffisamment d’expériences en pisciculture.

Toutes les structures de gestion ont aussi reçu l’approvisionnement de 6 mois d’aliments poissons de type AQUA BIO. Ils ont été dotés d’un kit composé d’une moto pompe et d’un filet de pêche, d’une balance et d’un PH mètre pour le contrôle du PH de l’eau dans l’étang piscicole. Seul l’étang piscicole de Marka Coungo a bénéficié d’une pompe immergeant et des plaques solaires. Ces structures bénéficieront aussi de l’accompagnement du technicien/entrepreneur pendant cette même durée.De façon globale l’état de leur croissance reste remarquable selon quelques pesées réalisées sur place.

Les responsables de Comité/coopérative, mis sur pied pour la bonne gestion, ont pris l’engagement au nom de tous les bénéficiaires de faire un bon usage de ces étangs piscicoles. Pour leur part, les autorités communales, qui sont les premières responsables du développement communal, ont souligné que Caritas Mali les aide à travers ces réalisations à accomplir leur mission.

Le Coordinateur diocésain de Ségou ainsi que le Coordinateur National du PASAN ont d’abord souligné qu’à travers le PASAN, Caritas Mali cherche à apporter sa pierre de contribution dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle avant de prodiguer des conseils pour une bonne gestion de ces étangs

Pour Caritas Mali cet accompagnement souhaité par les bénéficiaires nécessite aussi leur engagement et leur détermination à assurer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Enfin, rappelons que, Ce vaste projet a comme impact attendu de« diminuer la pauvreté et la faim dans les régions de Kayes, Koulikoro et Ségou au Mali ». Ainsi, ce projet va permettre aux«  ménages vulnérables d’améliorer leur nutrition, leurs productivités et productions agricoles ; aux agriculteurs ciblés  également d’améliorer leur revenu et leur accès au marché ; aux communautés de renforcer leur résilience face aux effets du changement climatique et à d’autres chocs externes ; enfin aux organisations de la société civile d’être des agents de changement ».