De retour de leur séjour en Europe Les leaders de la société civile de Bamako, étaient face à la presse, le mardi 24 février 2015

 De retour de leur mission de dix jours de sensibilisation en Europe, les leaders de la société civile, ont tenu une conférence de presse pour expliquer les vraies raisons de leur tournée en Europe (Paris, Bruxelles, et Berne).
L’objectif de la mission était de faire un plaidoyer auprès des officiels et religieux de ces pays pour une meilleure compréhension de la crise du Nord et à s’impliquer davantage pour le retour de la paix au Mali.
Ce mardi 24 fevrier, les responsables de la plateforme de la société civile ont fait le compte rendu de leur mission qui s’est déroulé du 25 janvier au 5 février en France, en Belgique et en Suisse. La délégation de quinze membres était composée par Monseigneur Jean Zerbo, Archevêque de Bamako, le président du Haut conseil islamique du Mali, l’imam Mahmoud Dicko, le pasteur Youssouf Dembélé président de l’ACCM, Cherif Madani Haidara, initiateur du projet, figurait aussi le président de l’Association des chorfas du Mali, Ahmed Mohamed Ag Hamani, auxquels s’ajoutent certains dignitaires Arabes et Touaregs. Le porte-parole de la délégation, Monseigneur Zerbo a déclaré que « la mission a atteint ses objectifs, car elle a été écoutée et comprise par ses interlocuteurs européens ». De souligner qu’un acquis de taille a pu être obtenu « la plateforme a demandé aux partenaires de soutenir le Mali à recouvrer son intégrité et à retirer au MNLA tout soutien. Et elle a obtenu la participation de la société civile à la prochaine conférence des Nations unies pour faire connaitre les véritables tenants de la crise que connait notre pays depuis 2012 ».
Et à Ag Hamani d’ajouter qu’il a été démontré aux responsables européens rencontrés « qu’il n’y a pas de conflits religieux ou ethniques au Mali, ce qui a été compris par bon nombre ».
Les messages clés véhiculés au cours de la mission se résument à la nation multiraciale et multiculturelle du Mali, l’appel pour la paix et le rejet de la violence.
La mission a rencontré des représentants du parlement européen, de l’Amnesty international et la secrétaire d’Etat chargée du développement et de la coopération francophone de la France, Annick Girandin.
Service de Comm
Sab