L’Association Secours Catholique Malien (SECAMA) fut créée par l’Eglise Catholique du Mali le 24 avril 1959 sous la Loi Cadre Coloniale.
Elle a obtenu sa reconnaissance officielle en décembre 1973.
L’Accord Cadre fut signé avec le Gouvernement du Mali le 15 décembre 1988.En 1988 à l’occasion des festivités du 1er centenaire de l’Eglise du Mali, le SECAMA devient Commission National de Pastorale Sociale (CNPS) puis CARITAS MALI en janvier 2005. CARITAS MALI a pour Sigle CARITAS MALI. CARITAS MALI inclut toute la dimension sociale de l’Eglise. Cette association est un organisme d’Eglise Catholique, placé sous la responsabilité de la Conférence Episcopale du Mali (CEM).
- CARITAS MALI est apolitique, à but humanitaire et non lucratif.
- CARITAS MALI est affiliée à « CARITAS INTERNATIONALIS » dont le siège social est à Rome.
- L’Association est constituée pour une durée illimitée.

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Notre Vision à l'horizon 2023
Caritas Mali s’est défini une vision externe faisant ressortir ses rêves pour ses populations cibles et une vison interne définissant son ambition pour son propre développement en tant que réseau.
Lire la suite http://www.caritasmali.org/notre-vision-a-lhorizon-2023-2/
Urgences & Solidarité
Le Mali est un pays sahélien confronté à un certain nombre de crises récurrentes d’ordre naturel et anthropique, tels que les effets des changements climatiques, les conflits fonciers et intercommunautaires et la mauvaise gestion des ressources naturelles. Ces crises ont pour conséquences entre autres, les catastrophes naturelles, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et les déplacements forcés des populations. Caritas Mali va accompagner les communautés à y faire face, à travers la prévention et la préparation (les plans d’action et de contingence locaux) face aux risques de catastrophes. Elle va chercher à sauver des vies, soulager les souffrances et aider à reconstruire les communautés et leurs moyens d’existence. Enfin, elle organisera la solidarité à l’endroit des communautés vulnérables de ses zones d’intervention. Les principales actions de cet axe portent sur la capacité des communautés à résister aux chocs par des approches de réduction des risques de catastrophes, la réponse rapide et efficace en se basant sur les principes et valeurs de l’Eglise catholique et les normes standard internationaux, la protection et le soutien des personnes les plus vulnérables notamment les femmes et les enfants, l’accueil et accompagnement des victimes de la mobilité humaine et la participation à la mise en œuvre des orientations du Cadre d’Action de Sandai.
Migration
Les mouvements de populations sont des phénomènes courants. Ces mouvements peuvent être habituels ou inhabituels selon les périodes, les zones et les types de population. Dans certains cercles, ce sont les ménages entiers notamment les nomades ou pasteurs, qui partent en migration saisonnière. Dans l’ensemble, 20,0 % des ménages ont au moins un membre vivant en dehors de leur localité. Ce taux est plus élevé à Sikasso et à Kayes (41,7 %, 33,3 % respectivement) et plus faible à Tombouctou et à Bamako (7,0 % et 12,6 % respectivement). Ce sont majoritairement les jeunes garçons qui partent en migration saisonnière ainsi que les adultes mais cela diffère d’une communauté à une autre. Dans certaines zones, telles que Yanfolila, Macina, le pays dogon et d’autres parties du centre du pays, les jeunes filles sont également concernées par la migration saisonnière. Pour celles qui font face à des mouvements de migration inhabituels, elles estiment à 5% en moyenne l’accroissement du nombre de personnes partant en migration et jusqu’à 16% dans la région de Sikasso. Les principales zones de destination des migrants sont par ordre d’importance, dans la même région (18,5%), dans la sous-région (18,1%), dans d’autres pays d’Afrique (13,8%) et dans les zones minières (11,6%). A noter que pour les régions de Kayes et de Mopti, les destinations de migration dans les autres pays en Afrique et hors d’Afrique sont également privilégiées. Les principales raisons avancées pour la migration sont en majorité le manque d’emploi (83,3% des réponses), la pauvreté (70,2% des réponses) et à l’inégal accès aux ressources naturelles et leur mauvaise exploitation (terres, eau) et à l’application biaisée des systèmes de justice moderne et coutumière (désespoir des jeunes face aux difficultés d’accès aux ressources et aux pouvoirs les incitant à partir pour des lendemains meilleurs). En effet, le problème de l’emploi est entre autres la conséquence des difficultés liées à l’inadéquation formation-emploi pour des jeunes ayant fréquenté l’école. Pour ceux qui viennent du monde rural ou des familles déshéritées n’ayant pas accédé à l’école ou sortis prématurément du système scolaire, il se pose plutôt un problème d’opportunité d’emploi rémunéré ou de qualification professionnelle. Pour certains jeunes, la migration est un moyen de se libérer de l’autorité sociétale traditionnelle. L’insécurité civile ou militaire est également donnée comme raison de la migration inhabituelle, notamment dans les régions du nord et du centre. Les migrations constituent en partie des sources de revenus et des stratégies d’adaptation des communautés d’origine aux conséquences négatives des problèmes liés aux différents fléaux qui les accablent (insécurité alimentaire récurrente, changement climatique, dégradation de l’environnement, etc.). Dans la plupart des cas les migrants eux-mêmes acquièrent des expériences sociales et managériale ainsi qu’une certaine assise économique ; toutes choses qui méritent d’être capitalisées et consolidées.
Elles portent cependant un certain nombre d’aspects constituant des préoccupations pour le développement des communautés concernées, du pays et de la communauté internationale. C’est le cas notamment du départ des bras valides à l’exode entraînant un manque à gagner sur le plan économique pour leur zone de départ. Le départ des migrants entraîne également une perte de savoir-faire et de savoir-être local du fait de la rupture de la chaine de transmission aux générations futures (la solidarité économique et sociale, la sobriété, l’exploitation rationnelle des ressources.

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Action enfants de Tous
Dans de nombreux pays, des enfants n’ont pas accès à l’école, ou n’apprennent pas dans de bonnes conditions. Chaque année, la campagne permet de soutenir des projets pour améliorer l’éducation au Mali.

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