Ce fut le cas du centre situé à l’école du fleuve de Djicoroni Para, à Bamako. Comme d’autres électeurs, Aissata Douyon a dû traverser l’eau et la boue afin de pouvoir accomplir son devoir civique au bureau de vote N° 29.

Aissata Douyon:
Aissata DouyonA la fin du vote, c’est une femme pleine d’amertume qui s’est confiée : « J’ai opté de traverser l’eau et la boue pour voter parce que je veux vraiment un changement à la tête du Mali. Certains sont repartis. Regardez dans quelle situation désastreuse cette école est. Depuis plus de 20 ans, rien n’a changé ici. Il nous faut de nouveaux dirigeants soucieux du développement du Mali. Nous prions Dieu afin qu’il nous donne un Président qui ait de la compassion pour le Mali. »
Caritas au Sahel