Projet de secours d’urgence aux victimes de guerre de Diabaly : Deuxième phase
L’équipe de la coordination diocésaine de Caritas Ségou a procédé à la deuxième phase de son projet de secours d’urgence aux victimes de guerre de Diabaly à travers la distribution gratuite des vivres le samedi 23 mars 2013 devant le magasin de Ratinga à Diabaly.
Avant la distribution des vivres pour le deuxième mois de prise en charge des bénéficiaires, l’équipe a préparé les sites de distribution et a fait une sensibilisation à la radio. L’objectif de cette sensibilisation était surtout d’expliquer le but du projet, les critères de sélection, la durée et la façon dont tout le travail a été coordonné.
Cette deuxième distribution concernait les mêmes deux cent (200) ménages retenus lors de l’enquête d’identification. Elle comprenait vingt (20) tonnes de riz. Les ménages bénéficiaires ont reçus les mêmes quantités de riz que la première distribution. Il faut rappeler que ce projet est financé par Caritas Innsbruck.
Quelques témoignages :
Soungalo Doumbia : « Aujourd’hui je suis très content de la façon dont le travail s’est déroulé. Il n’y a pas eu de 
choix dans la sélection, je pense que ceux qui ont été bénéficiaires sont vraiment des gens qui ont été touchés d’une manière ou d’une autre lors de la guerre ici à Diabaly. Les dons que j’ai reçus le mois passé m’ont beaucoup aidé. Je ne savais pas comment j’allais me débrouiller avec ma famille pour traverser la crise que nous avons connue ici, surtout qu’on n’avait rien pour arriver jusqu’à aujourd’hui. Mais grâce à vous je suis arrivé à nourrir ma famille et reprendre mes travaux champêtres. Vous savez une chose, on reconnait son vrai ami pendant les moments de souffrance et de malheur. Caritas a montré cette preuve et a sauvé beaucoup de chef de famille ici à Diabaly. Vraiment je n’ai plus quoi à dire tellement que je suis comblé de joie. Je vous dis tout simplement merci de m’avoir soutenu et que Dieu vous protège et qu’Il vous bénisse, vous et vos partenaires. Je ne vais jamais oublier ce geste. »
La fille de Maria Dembélé : « Les dons sont venus à temps car ils sont venus combler un trou chez nous. Ma mère 
ne savait pas du tout comment faire pour que l’on puisse traverser ces moments de difficultés. A notre absence des gens ont pillé notre maison et ils sont partis avec beaucoup de choses, nous vivions dans le désespoir, mais cela n’a pas duré longtemps car Caritas est venue à notre secours. Au nom de ma mère, je remercie Caritas et tous ceux qui les soutiennent. Ces vivres vont nous aider à nous prendre en charge pendant quelque moment en attendant les nouvelles récoltes. Je voudrais profiter de ce moment pour vous exprimer un souhait, s’il peut avoir des opportunités qui puissent nous permettre de faire quelques petits travaux pour pouvoir gagner quelque chose afin de faire face à des crises surprises. Vraiment je remercie tout le personnel de Caritas, que Dieu vous garde toujours. »
Gaston Goro