Crises du nord Mali : « Comme il est bon de vivre en frères »

PDIs Mgr ZLe jeudi 26 septembre 2013, une délégation de 5 membres des déplacés du nord vivant à Nyamana (centre de formation de l’Archidiocèse de Bamako) est venue dire merci au Président de Caritas Mali, S.E. Mgr Jean ZERBO. Depuis 15 mois, l’Archevêque de Bamako a accueilli des familles déplacées dans ledit centre afin qu’elles aient un minimum d’intimité et un espace où les enfants puissent jouer.
Le porte-parole de la délégation de dire à Mgr : « nous manquons de mots pour vous traduire notre gratitude pour l’accueil désintéressé que vous nous avez réservé ».
Quant au pasteur Daniel Coulibaly, il a précisé que cette situation de crise qui a fait déplacer les populations a renforcé les liens de fraternité entre les membres de l’Eglise Catholique et des Eglises Protestantes au Mali. Car, « quand ces familles étaient sans abris, vous leur en avez donné ».
L’Archevêque dans son message, a fait savoir que « si vous voyez un frère en danger, il ne faut pas hésiter à le sauver ou à lui venir en aide ». Cette tempête est une épreuve que Dieu met sur notre cheminement de foi. En effet, l’Eglise Catholique se prépare à fêter ses 125 ans d’implantation au Mali et l’Eglise protestante, son cinquantenaire. En cette année d’action de grâce, le Seigneur a voulu jauger notre degré de foi, d’amour et de charité. Il continue de nous éprouver afin que nous puissions tirer des leçons claires à partir des événements que nous vivons.
Enfin, l’Archevêque a encouragé les frères qui retournent chez eux au nord en leur demandant de rester soudés et fermes. Il y aura des découragements et même des défections face aux épreuves qui les attendent au nord. Mais malgré cela, il faut vivre en chrétien et surtout marquer les gens qui y sont restés de leur vie d’amour, de fraternité et de charité.
Quant au Secrétaire Général de Caritas Mali qui a été spécifiquement désigné pour suivre ces personnes déplacées vivant dans le centre de Nyamana par le Président de Caritas Mali, il dira que : « le Centre de formation a joué son premier rôle en accueillant ces familles ». Car, c’est d’abord un centre d’accueil et ensuite de formation.
Gaston GORO