Points à retenir et Recommandations
Au sortir de la reoncontre du comité de pilotage de l’EA régional 38/2012 Sahel, les participants repartis en groupes de travail ont énuméré les différents points et recommandations ci-dessous à retenir:
POINTS A RETENIR ET RECOMMANDATIONS
A. Points forts à retenir
1. Bon échange sur les infos concernant la réalité du terrain d’implémentation et les besoins d’information des partenaires
2. L’approche régionale a été jugée enrichissante et satisfaisante. Parce que du coup les Caritas sont mieux informées et peuvent communiquer davantage sur la réponse de Caritas au niveau régional
3. Volonté manifeste de construire et de trouver les meilleures solutions aux problèmes et difficultés qui se posent
4. La réaffirmation du rôle clé que doit jouer Caritas dans la gestion de la c
rise
5. La flexibilité du COPIL qui permet à des partenaires non membres d’apporter leurs
contributions lors de sa rencontre
6. Une équipe d’orientation et de mise en œuvre de la réponse au Sahel est constituée et se consolide sur le terrain des réalisations.
B. Quelques interrogations
1. Comment faire en sorte que le Groupe du Sahel devienne un groupe de référence pour la réponse de l’Eglise à la crise au Sahel?
2. Comment faire évoluer le comité de pilotage comme une plateforme régionale pouvant mobiliser des fonds au niveau de l’Union Européenne et USAID, DFID ?
3. Comment atteindre un niveau de coordination de l’action de Caritas au Sahel tel que souhaité ?4. Comment intégrer une situation au sahel qui demeure fragile du point de vue politique, économique, sécuritaire, social ?
5. Comment expliquer le faible taux de couverture financière de l’EA 38 2012 (37 % pour le EA 38 alors que la moyenne au niveau de Caritas Internationalis est de 53 % ?)
C. Recommandations :
1. Mettre en place ou renforcer les Forums Pays dans tous les pays du sahel ou autres formes de rencontres permanentes, avec tous les partenaires présents/actifs.
2. Communiquer aux partenaires (via CI) les plans d’actions et chronogrammes révisés de l’EA38-2012, en incluant les activités de réponses complémentaires en cours et celles des autres OMs Caritas dans les prochains updates et rapports
3. Encourager l’initiative de Caritas Mali qui va s’impliquer dans l’observation des élections : besoin de financements, d’observateurs, de communicateurs
4. Veiller à ce que les communicateurs répondent davantage aux besoins des Caritas donatrices, avec p.ex. des photos, des petits reportages, des films courts (« format YouTube » de quelques minutes)
5. En termes de plaidoyer, valoriser l’initiative de Caritas Internationalis, concernant la déclaration dur la crise au Mali (Genève, juin 2013, Conseil des droits de l’homme) : reprendre la Déclaration à différents niveaux, mettre la position à jour en fonction de l’évolution de la situation (p.ex. après les élections), envisager l’envoi d' »ambassadeurs » de la région aux rencontres/conférences importantes
6. Veiller à la flexibilité des programmes en fonction des évolutions prévisibles du contexte régional : retour des PDIs ou réfugiés, inondations, poches d’insécurité alimentaire …
7. Clôturer rapidement les EAs précédents pour renforcer la confiance des partenaires.8. Elargir la prochaine réunion du COPIL (après décembre 2013) à tous les partenaires
intéressés (format « Partners’ Meeting »), avec si possible quelques visites de terrain conjointes. Faire le bilan du COPIL et de l’EA 38, et réfléchir ensemble aux perspectives pour l’année suivante.
9. Encourager et accompagner financièrement/techniquement Caritas Mali qui voudrait ouvrir des antennes dans le Nord (Gao, Kidal, Tombouctou) : contribuer financièrement à un projet spécifique qui sera présenté prochainement par Caritas Mali.
10. Encourager CI à coordonner les interventions et à développer l’esprit d’appartenance à la même Famille Caritas lors des interventions dans les crises humanitaires, pour ne pas aller en ordre dispersé et donner la sensation d’une Caritas à plusieurs visages ou vitesses.
11. Rendre effective et visible les activités de distribution des NFI et rapprocher le plan de communication aux activités concrètes de l’ EA 38 ;
12. Poursuivre et intensifier la recherche du financement pour couvrir le EA 38 au regard des besoins sur le terrain.
13. Assurer une meilleure visibilité du travail qui se fait au sein de la confédération et auprès d’autres acteurs de la société civile;
14. Assurer une large et permanente information sur la situation au Sahel auprès de la Confédération et de l’Eglise entière;
15. Assurer une plu forte implication de l’ensemble des pays concernés dans toute prise de décision du comité de pilotage, en respectant le principe de coordination ainsi que l’identité et la particularité de chacun;
16. Que la Confédération CI accompagne et encourage ce type d’expérience (1ère expérience régionale)
17. Inciter les membres de la Confédération, surtout ceux qui travaillent dans les pays du Sahel concernés à se concerter pour mettre à disposition les ressources humaines et matérielles (au delà des ressources financières) pour rendre les interventions plus efficaces et rapides.
18. Renforcer la communication et le plaidoyer pour une meilleure compréhension de la crise et une meilleure mobilisation des ressources. Le contexte général reste marqué par les questions sécuritaires et la crise semble être « une crise oubliée » dans les pays du nord, alors que les besoins sont urgents et s’accroissent avec la saison des pluies.
Copil.