Conférence Migrants refugiés Rome 2019 Pour mieux lutter contre toute forme de violation des droits de l’Homme, a été organisée du 8 au 11 avril 2019, à la Fraterna Domus (Rome) par la section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le service du Développement Humain Intégral, une conférence consacrée à la mise en œuvre des nouvelles « Orientations Pastorales sur la Traite des Personnes (OPTP). Près de 200 personnes : Evêques, prêtres, religieux, religieuses, laïcs, hommes de sciences, juristes, chercheurs, médecins, diplomates, etc. venant de tous les continents, ont pris part à cette conférence. Cette Conférence, présidée par la Section des migrants et des réfugiés, est planifiée et parrainée par Caritas Internationalis, l’Académie pontificale des sciences, la Commission internationale catholique pour les migrants, Talitha Kum, le Groupe Sainte-Marthe et l’Apostolat de la Mer. L’Eglise du Mali y a participé à travers la personne  de Antoine SAGARA, chargé de programme de Caritas Mali qui a en charge les questions de la migration, des réfugiés et de la traite des personnes. L’Eglise catholique a toujours lutté afin que la dignité de la personne humaine soit respectée parce que la personne humaine créée à l’image et à la ressemblance de Dieu est sacrée. Le discours social de l’Eglise est bien militant dans ce domaine à travers les encycliques, les lettres apostoliques, les discours, les lettres, les entretiens, etc. Le dicastère Développement Humain Intégral, à travers ses actions sur le terrain, concrétise le discours de l’Eglise dans le domaine social. Un des problèmes auxquels l’Eglise s’est attelée à combattre efficacement ces dernières années, est la traite des personnes parce qu’elle « prive de nombreux êtres humains de leur identité et de leur dignité, et les transforme en marchandises à l’avantage d’un petit nombre ». Cette réalité se fait voir sous différentes situations dramatiques : exploitation sexuelle, mariage forcé, travail d’esclave, servitude, mendicité forcée, prélèvement d’organes, exploitation à des fins de reproduction et d’autres formes d’abus et d’exploitation, etc. Le 8 juillet 2013, lors de son premier voyage en tant que successeur de Pierre, le pape François s’est rendu à Lampedusa, haut lieu de la migration et de la traite des personnes humaines. Là, il a lancé un cri de cœur à l’humanité toute entière dénonçant la mondialisation de l’indifférence face au phénomène de la migration et de la traite des personnes. Depuis, le saint Père n’a cessé de multiplier des actions pour que cesse, ce qu’il appelle « ce crime contre l’humanité ». Le Mali, lui aussi est concerné par ce phénomène puisqu’il est un pays de migration par excellence, mais aussi de la traite des personnes sous différentes formes. La conférence s’est terminée le 11 avril par une audience avec le Saint Père, le pape François.   Cellule de Communication